Mieux connaitre le piment

Piment rouge, piment vert

Souvent regardé avec méfiance, le piment est pourtant un atout précieux pour l’organisme. Peu habituées, nos papilles émettent quelques réticences, alors que dans certains pays, il est un composant incontournable des plats locaux et traditionnels.  

Origine et histoire du piment

Le piment est le fruit d’une plante potagère du même nom et originaire d’Amérique du Sud. Le piment est utilisé depuis plusieurs millénaires.

Il existe de nombreuses variétés de piment dont le piment d’Espelette, le piment oiseau, le tabasco, le habanero, paprika, le pili-pili ou le piment de Cayenne. L’intensité de leur goût varie en fonction des variétés. La molécule responsable du « piquant » est la capsaïcine. Cette molécule, insoluble dans l’eau, permet d’éloigner les prédateurs du piment (insectes et champignons).

A noter que dans certains pays, on qualifie de piment doux, le poivron.

Bienfaits et méfaits du piment

  • Bienfaits

Le piment a fait l’objet de différentes études qui ont mis en évidence certaines de ses vertus. Tout d’abord, le piment renferme des antioxydants (flavonoïdes, vitamine E et capsaïcine), capable de limiter les effets du vieillissement et de réduire les risques cardio-vasculaires et cancéreux.

Le piment pourrait aider à la perte de poids car il possède un effet coupe-faim. De plus il est peu calorique (moins de 10 kcal pour 100 g). Il permettrait également d’abaisser le taux de glycémie lors d’un repas pimenté. L’hiver, il renforce le système immunitaire et dégage les sinus.

Le piment contient des vitamines, C, B6 et K ainsi que des minéraux, fer, manganèse et cuivre, tous indispensable au bon fonctionnement de notre métabolisme.

  • Méfaits

La poudre de piment, comme bon nombre de produits en poudre ou les graines, peut contenir des mycotoxines (champignons), cancérigènes et nuisibles.

Le consommer en excès peut provoquer des problèmes digestifs et augmenter le risque de cancer de l’estomac. Sa consommation est contre-indiquée en cas d’hémorroïdes ou de maladies articulaires.

D’autre part la manipulation du piment nécessite de prendre certaines précautions. Mieux vaut se munir de gants pour le travailler car il peut entrainer des démangeaisons ou des sensations de brûlures et de picotements. On l’a vu le piment est hydrophobe, mieux vaut donc boire quelques gorgées de lait ou d’un corps gras pour éteindre le feu du piment.

Utilisations du piments

En cuisine, le piment peut être consommé frais, séché, mariné dans du vinaigre ou en poudre. Il se congèle très bien. On le retrouve dans des plats typiques comme le chili con carne, la salsa, le goulasch, les tacos, les currys ou les plats exotiques. Le piment se marie bien avec les fruits et les légumes dans les gelées ou sorbets. Enfin le piment est parfois associé au chocolat dont il amplifie la saveur.


C’est un bon insecticide naturel. Il suffit de l’écraser, de le mélanger à de l’eau et de le pulvériser sur la plante. Certains l’utilisent dans les cataplasmes pour soulager les douleurs articulaires ou les tensions nerveuses. Toujours en application externe, il atténue les maux de tête et stimule la circulation sanguine.


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